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(sous-titre : manuel de l’anti-coach)

coachemar

Comme tout coach professionnel qui se respecte, je suis supervisé sur ma pratique. Ou plutôt, j’étais. Mon superviseur s’est déclaré incompétent à m’accompagner désormais : un comble ! Cela est lié semble-t-il à mon dernier coaching dont je lui ai rapporté le déroulement a posteriori. Il est décidément difficile de trouver des superviseurs compétents !

communicationDans un QCM1 pour néophyte du coaching, on pourrait trouver les propositions suivantes à la question posée en titre :

     1 Luxe psychologique
     2 Cosmétique marketing
     3 Nécessité professionnelle

 

La réponse 3 tombe sous le sens, et ce n’est pas un parti-pris. Mais encore faut-il l’expliquer, pour qui n’est pas du métier.

coach interneAu fil de sa pratique, le coach apprend à développer sa présence : présence à l’autre dans sa différence et dans son actualité, présence à la relation et aux éléments de contexte, présence à lui-même. Ce faisant il se libère de son souci de mobiliser LE bon « outil », de la pression que peut installer le désir de trouver LA réponse adéquate en situation ou d’activer la posture la plus juste. Pensées, émotions, sensations le traversent qui sont autant d’informations auxquelles il importe d’accéder, de savoir les écouter sans les subir, de choisir lesquelles prendre en compte et affûter ses choix d’intervention en temps réel.

attitude

Le terme de posture dans les métiers de l’accompagnement, et notamment en coaching, est souvent employé à tout-va. Tantôt les locuteurs parlent de disposition psychique, tantôt ils font référence à des comportements, ou encore à la manière d’arbitrer parmi des intentions possiblement contraires, quand il ne s’agit pas tout simplement de question posturale au sens physique du terme.